fév 16
ARIBO: Attitude et Risque Infectieux au Bloc Opératoire
Projet ARIBO²: Amélioration des comportements peropératoires des personnels pour prévenir les complications post-opératoires
Objectifs: Evaluer l’impact d’un bundle de mesures d’optimisation de la discipline au bloc opératoire (bouquet de mesures techniques de monitorage et rétro-information des mouvements des personnels, du niveau sonore, et de mesures comportementales basées sur la communication/sensibilisation, l’ergonomie, l’organisation et le leadership) pour la prévention des complications post-opératoires en chirurgie orthopédique prothétique de hanche et de genou.
Diapositives de présentation du projet ARIBO²
Animation de sensibilisation à l’impact des comportements sur le risque de complications post-opératoires:
Affiche « Prothèse en cours »
Affiche « Stop! Prothèse en cours »
Pancarte d’affichage des données d’entrées/sortie de la salle d’intervention:
Affiche « Equipe déconcentrée, Patient en danger »:
Visualisation de l’effet des types de flux (uni-directionnel/turbulent) au bloc opératoire
Visualisation de l’impact des mouvements sur la ventilation au bloc opératoire
Thèse de Science G Birgand
Infections du site opératoire : approches originales du diagnostic et de la prévention
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01067988
Publications en lien avec le projet ARIBO²:
Leslie Grammatico-Guillon, Didier Lepelletier, Jean-Christophe Lucet. Risque et Qualité
Intraoperative Door Openings and Surgical Site Infection: A Causal Association?
Tracking Clinical Staff Behaviors in an Operating Room.
Air contamination for predicting wound contamination in clean surgery: A large multicenter study.
Influence of staff behavior on infectious risk in operating rooms: what is the evidence?
jan 25
Qualimask : Etude sociologique du port du masque en population générale dans le contexte du COVID-19.
Le CPias en association avec l’ARS des Pays de la Loire a mené une étude qualitative visant a évalué les perceptions, représentations et les pratiques concernant le port du masque en population générale. Des entretiens courts auprès de 116 personnes ont été menés dans l’espace public extérieur d’avril à décembre 2021 dans 11 communes des Pays de la Loire.
La majorité des participants ne se rappelait pas avoir appris à porter un masque, voire étaient convaincus que porter un masque ne s’apprenait pas (savoir expérientiel). Le masque est passé d’un instrument sanitaire à un accessoire vestimentaire obligatoire dont on attend principalement qu’il ne perturbe pas le quotidien et n’entrave pas les interactions. Le masque est présenté comme quelque chose qui contraint voire empêche l’interaction. Tout se passe comme si le masque mettait en péril la qualité des interactions sociales. L’imaginaire de la contagion se restreint à la foule et non à l’entourage. Plus les personnes, amis, familles, et les lieux, rues du voisinage, intérieurs des logements, appartiennent au registre du proche moins le port du masque est ressenti comme légitime et justifié. En famille et entre amis, les personnes interrogées arguaient du « bon sens » pour légitimer leur choix de ne pas porter le masque. Ainsi, la distanciation était évoquée comme une solution alternative au masque. Les institutions (école, travail) jouent un rôle central dans la structuration d’une pratique régulière du port du masque, et dans la transformation du port du masque en habitude. Sur le long terme, chaque nouveau changement de doctrine décrédibilise un peu plus les qualités sanitaires du masque.
Cela nous amène à formuler les préconisations suivantes : (i) Renforcer le caractère sanitaire du masque et son impact sur la prévention individuelle de la COVID-19, (ii) Renforcer et valoriser le rôle des institutions, (iii) Changer de paradigme et de système.
Rapport complet: Rapport Qualimask qualitatif 25 01 2022